La maison bioclimatique : une nouvelle perspective de la construction écologique! Dans les constructions classiques, la grande différence de température entre la période estivale et l’hiver impose aux maîtres d’œuvre et aux architectes de penser à un système de régulation thermique afin d’apporter le confort nécessaire aux propriétaires ou aux locataires d’un logement. Avec le développement des techniques d’isolation thermique, de plus en plus de maisons dites bioclimatiques sont en construction. L’apport environnemental de ce type de constructions est considérable.
L’architecture bioclimatique
Le but ultime d’une construction bioclimatique est de profiter au maximum du rayonnement solaire, de l’énergie géothermique ainsi que de la dynamique éolienne afin de maximiser le rendement énergétique de l’habitat afin d’éviter au maximum de recourir aux systèmes de climatisation annexes qui consomment de l’énergie, fossile ou électrique. Dans cette optique, l’architecture bioclimatique est une nouvelle discipline qui vise à établir le meilleur équilibre entre la construction, ses habitants ainsi que le climat et les éléments naturels. Le but de la discipline est de construire un logement à haute qualité environnementale. Il est tout à fait possible d’aboutir à une construction à très haute performance énergétique.
Si l’enjeu semble en théorie abordable, la mise en pratique de l’architecture bioclimatique met en œuvre un grand nombre de technologies, notamment dans la maîtrise de l’isolation et la limitation de la déperdition thermique, ainsi que la capture et la transformation des énergies renouvelables. Le progrès environnemental est en marche, et les moyens pour le mettre en œuvre sont de plus en plus accessibles. Il n’est donc plus utopique de penser que l’habitat bioclimatique est l’avenir de la construction.
Les principes d’un habitat bioclimatique
Pour promouvoir l’écologie dans la construction, le gouvernement met aujourd’hui un certain nombre d’avantages pour encourager le développement des habitations à très haut rendement énergétique. Si l’habitat bioclimatique va dans ce sens, il ne faut pas le confondre avec les équipements actifs dans la lignée des panneaux solaires ou les éoliennes. Le tout est de valoriser les atouts environnementaux de manière passive, que ce soit en passant par les matériaux de construction adaptés, l’orientation des maisons ou la valorisation de la lumière naturelle. Telle est partiellement le cas pour l’actuelle rénovation du siège des Nations Unies qui se trouve à New York.
Chaque climat a son type d’habitat bioclimatique. Ainsi, une maison bioclimatique d’un climat tempéré comme en France ne sera jamais adaptée au climat de la Norvège par exemple. La meilleure technique de chauffage est jusqu’à aujourd’hui l’inertie thermique. En recourant à des matériaux limitant l’échange thermique, on aboutit à l’obtention d’une température agréable à l’intérieur d’une maison. Vitrage, orientation et inclinaison des ouvertures comme les fenêtres entrent en ligne de compte. Il est donc essentiel de savoir comment choisir son vitrage, ceci tient une place importante dans le confort de votre habitat bioclimatique.
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